Comment ?
Avec les autorisations :
Nous sommes une organisation non gouvernementale de développement de droit congolais
notarié à la mairie de Bukavu sous le n°7796, à la division de la justice sous le n° JUST.112/S-
KV/3531/2012, avec l’autorisation de fonctionnement du Gouverneur selon sa lettre n°
01/256/CAB/GROUPRO-SK/2012, le F92 n° 25.839 du Ministère national de la justice et
garde des sceaux, l’attestation d’enregistrement n° 08/DIVAS/N-K/AS/009/2017 de la
division provinciale des affaires sociales et solidarité nationale du Nord Kivu et l’acte de
fonctionnement n°002/05/CP-EDD/NK/2020 de la coordination provinciale de
l’environnement et développement durable du Nord Kivu.
Avec les bases, nous analysons ensemble les problèmes du milieu et étudions toujours
ensembles ce que peut être les solutions appropriées comme par exemple ce modèle fait
pour les riverains congolais du lac Kivu.
Ce que nous sommes
Mission SAK Asbl
SAK Asbl est une Organisation Non Gouvernementale d’appui à l’exploitation durable des ressources
agricoles pour assurer la souveraineté alimentaire et le développement socio-économique durable.
Vision SAK Asbl
SAK Asbl, une organisation phare d’appui aux petits exploitants agricoles pour la souveraineté alimentaire et
la création des richesses durables.
Nos valeurs
Travail
Travaillons pour valoriser les ressources agricoles disponibles et
assurons notre bien-être
Protection
Protégeons les ressources naturelles, humaines, matérielles
et financières pour rassurer le progrès
Solidarité
Exploitons les ressources agricoles disponibles pour nous et
pour les générations futures
Ce que nous faisons
Nous aidons les petits exploitants agricoles à réfléchir sur leur travail et son impact
sur leur souveraineté alimentaire, leur développement socio-économique et sur le
climat. Ceci nous amène à mettre sur pieds ensemble des actions prioritaires à
mener par ces petits exploitants agricoles et aussi déterminer leurs limites sur
lesquelles nous pouvons intervenir pour les accompagner à atteindre leurs objectifs
agroécologiques.
Cet exercice aide aussi notre entreprise sociale à bien identifier les produits à
disponibiliser pour les agriculteurs des milieux ruraux et péri-urbains
Nos axes prioritaires
La protection des plantes
La protection des animaux
La formation des petits producteurs agricoles
Le développement du comportement écoresponsable des écoliers.
La promotion de l’entreprenariat agricole
La formation des petits exploitants agricoles
Formation spéciale et sur le tas des petits exploitants agricoles sur les techniques
agricoles ou agro-pastorales et de pisciculture.
Le développement du comportement écoresponsable des écoliers
Nous optons pour le fait que la bonne éducation d’un homme ou d’une femme,
commence par le bas âge. C’est notre approche pour avoir une population
congolaise avec des actes écoresponsables en l’an 2035.
Pour ce faire, nous initions et formons les écoliers dans des brigades scolaires
écologiques.
La promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes et des femmes
Inciter les jeunes et les femmes à aimer et exploiter davantage les opportunités
offertes par l’agriculture.
Protection des animaux
La vaccination communautaire des animaux domestiques
La souveraineté alimentaire dépends aussi de la production animale et de pêche ou la
pisciculture locale qui sont la source des protéines. Ainsi, les animaux domestiques
nécessitent la protection pour son développement.
Les paysans congolais font le petit élevage de gros
comme de petit bétail avec tâtonnement c’est-à-dire
sans aucune mesure de protection en cas de maladie. Si
nous faisons référence aux territoires d’Idjwi et de
Kalehe où nous intervenons actuellement, il n’ y existe
aucune officine pour se procurer des produits
vétérinaires pour la prévention ou les soins des maladies
des animaux. De même les petits éleveurs ne sont pas
formés pour l’utilisation des produits vétérinaires enfin
d’améliorer leur élevage.
C’est pour chercher à défier ce défis que le SAK Asbl a
pris, depuis 2022, l’initiative d’introduire la vaccination
communautaire des volailles d’abords pour protéger le
cheptel avicole décimé chaque année par la peste
aviaire.
L’alimentation et les soins des animaux
Les petits exploitants agricoles et/agro pastoraux ont
besoin des informations et connaissances pour
améliorer leur travail. C’est ainsi que l’alimentation et la
santé animale fait partie de nos objectifs de leurs
formations pour assurer la souveraineté alimentaire et
la création des richesses.
L’entreprise sociale leurs disponibilise les intrants agro
pastoraux nécessaires pour plus de production animale.
La restauration des forêts pour protéger les espèces animales sauvage en voie de disparition
Il existe une interdépendance entre les créatures.
Par un exemple simple, dans la foret, les lions
vivent de la viande des autres animaux, parmi ces
autres animaux, il y a des herbivores qui vivent des
végétaux, ces derniers se développent mieux avec
la bouse des animaux. Ces forets favorisent la pluie
pour arroser nos plantes source des aliments de
l’homme mais aussi et surtout ces arbres séquestrent le CO2 qui est responsable du dérèglement
climatique et des graves conséquences sur la vie de tous les êtres vivants dont
principalement l’homme. Ainsi, nous avons intérêt à protéger toutes les créatures par ce que
ce n’est pas pour rien que le Dieu créateur les avait créer pour ceux qui croient à la création
divine.
La restauration de la foret de Nyamusisi pour conserver le singe bleu en voie de disparation:
Notre Dieu créateur avait aussi donné à cette ile des
potentialités énormes comme la diversité végétale et
faunique. Avant les années 1980, on pouvait voir les
animaux sauvages comme l’hyène, le cricetomy
gambianus, le singe, et plusieurs oiseaux et reptiles sans
compter les insectes.
Les habitants pouvaient encore se nourrir des produits
de la forêt comme les fruits, les animaux de chasse,
certains tubercules de la famille des ignames… A cela,
il faut ajouter les plantes médicinales. C’est déplorable que les enfants qui sont nés après
cette période ne connaissent plus tous ces produits ou ne connaissent plus de la forêt.
Aussi, dans le cadre des aires protégées,
le pouvoir colonial avait institué la
réserve de Nyamusisi comme une aire
protégée de l’état mais après
indépendance et avec les autorités à tous
les niveaux qui n’étaient pas encore
tellement informées des bienfaits de la
protection de la biodiversité avaient
autorisé l’abattage des arbres de cette
aire. Mais aussi, il faut signaler que la
lutte de pouvoir entre les deux
collectivités chefferies de l’ile avaient
occasionné l’exploitation rapide de cet
espace, chacun cherchant à avoir plus de
terrain dans son entité en envoyant ses
sujets pour exploiter cette concession de
plus 5.000 hectares que nous regrettons
aujourd’hui. Dans cette aire, en plus des
singes bleus, l’espèce unique en son
genre, on pouvait y trouver d’autres
animaux sauvages et plusieurs variétés
des végétaux utiles pour l’humanité.
C’est depuis les années 1994 que cette
forêt a commencé à perdre sa robe pour prendre celle de la culture d’haricot et le manioc et
cela après qu’avec le déplacement massif des Rwandais en RDC, plusieurs refugies se
ressourçaient là-bas pour avoir le bois de chauffage et d’autres moyens de survie.
Le peu des singes restant s’étaient refugiés dans la grotte de Bulolero entre les villages de
Buhoro et Kibanda, c’est dans cette grotte où ils restent en proie aux attaques des paysans
petits agriculteurs qui les accusent des ravageurs mais aussi des chasseurs, surtout les
pygmées qui sont à la recherche de la viande de la brousse. Les organisations de protection
de l’environnement essayent de les protéger et le gouverneur avait signé en 2021 un décret
mettant à part 100 hectares pour essayer de protéger ce peu des singes qui survivent à ces
tempêtes. Il reste la question de savoir comment ce décret sera mise en action pendant que
tout le sol de cette aire était octroyé aux individus qui l’exploitent comme leur dernier
rempart à cause de la forte densité humaine comme déjà dit.
N.B. Avec le changement climatique actuel et le danger de la vie de l’humanité sur la terre,
nous avons une obligation de recouvrer cette aire protégée et la restaurer pour rétablir les
singes en refuge et favoriser aussi le rétablissement des autres espèces animales et
végétales en disparition.
Protection des plantes
La souveraineté alimentaire des peuples dépends de la santé des plantes qui leurs procurent
des sources d’aliments mais aussi des arbres, les plantes supérieures qui séquestrent le CO2
responsable du réchauffement de la terre.
Pour protéger la plante ou l’arbre, nous nous focalisons sur les actions suivantes :
-La vulgarisation du biogaz aux ménages ruraux comme source d’énergie de
cuisson.
– L’alimentation et les soins des plantes
-L’arbre fruitier et la souveraineté alimentaire .
– La conservation de l’arbre sauvage en voie de disparation
– la restauration des forêts pour la conservation de la biodiversité végétale (voir
protection des animaux).
L’alimentation et les soins des plantes
Comme les animaux, les plantes nécessitent aussi une
surveillance en alimentation, en prévention et soins de santé
contre les maladies ou les attaques pour rassurer un bon
rendement.
L’arbre fruitier et la souveraineté alimentaire
La plantation des arbres dans les milieux rendus savanes et avec forte densité comme les iles
et les zones riveraines du lac Kivu vise un double objectif : a. La couverture naturelle et la
séquestration du CO2 et b. La production des
fruits comme aliments et autres comme
source de revenu des ménages.
La conservation de l’arbre sauvage en voie de disparation
Au fil du temps, la démographie galope et la pression
humaine sur la nature prend plus d’ampleur et inquiète la
survie sur la terre ! Les arbres sauvages disparaissent un à
un sans laisser des traces. Avec les écoliers et autres
associations locales, nous essayons de conserver certaines
espèces qui peuvent être conservées.
La vulgarisation du biogaz aux ménages ruraux comme source d’énergie de cuisson.
Les défis climatiques obligent tout le monde à exploiter
et restaurer la terre pour assainir l’environnement
naturel qui garantit la vie sur la terre en empêchant la
prolifération des gaz à effet de serre dans la nature.
SAK a choisi l’option de biogaz aux paysans pour
diminuer l’utilisation des bois de chauffage et réduire
la pression humaine sur les arbres. La méthanisation
des déchets agricoles produit non seulement le biogaz
mais aussi le digestat qui est un engrais organique
efficace pour amender le sol.
La restauration des forêts pour la conservation de la biodiversité végétale
La foret est un réservoir de la biodiversité
végétale et animale de grande envergure qui
concoure à l’équilibre ou l’harmonie de la vie
des êtres vivants sur la terre dont les humains.
En plus de cela, la foret est aussi une source
naturelle de certains aliments pour la
souveraineté alimentaire ( les fruits, les
tubercules, le miel,…). Elle est aussi la source,
par excellence, des plantes médicinales.
Restaurer la foret c’est restaurer notre vie
sur la terre.
Notre lutte actuelle est focalisée sur la restauration de la réserve forestière de Nyamusisi sur
l’ile d’idjwi/RDC comme dit dans la restauration des forets pour la conservation de la
biodiversité animale.
Formation des petits exploitants agricoles
Souvent les petits exploitants agricoles
cultivent la terre sans aucune vision ou
objectifs quelconques bien précis, c’est
pourquoi ils sont aussi victimes de l’insécurité
alimentaire et la pauvreté.
Ils pratiquent l’agriculture par héritage du
travail fait par les ancêtres et reproduisent
toujours leurs techniques et stratégies
agricoles malgré le changement climatique.
C’est ce qui est à la base de leurs difficultés
de résilience au changement climatique.
Malgré que la grande partie des hommes et femmes exploitants agricoles actuels sont soit
analphabètes ou ont un niveau faible de formation, nous utilisons des techniques qui les
facilitent à bien réfléchir sur leur travail
Formation écologique des écoliers ( convertir les écoles ordinaires en écoles vertes)
Nous initions les écoles à former des brigades scolaires écologiques où les écoliers brigadiers
écologiques apprennent les principes de base de :
– Salubrité et nécessité de recyclage des déchets.
– Plantation et protection de l’arbre.
– Transition énergétique.
– Agroécologie
– Pêche durable
– Protection de la biodiversité.
N.B. Des notions environnementales utiles même pour les enseignants.
La promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes
Inciter les jeunes à aimer et exploiter les opportunités offertes par l’agriculture.
Parmi ces opportunités, il y a :
1. Le rapprochement des intrants agricoles aux petits exploitants agricoles.
2. La pratique de l’agriculture orientée vers l’exportation.
3. Le conditionnement, La transformation et l’écoulement des produits agricoles sur les
marchés alléchants.
Autres actions générales
De l’agriculture, les petits producteurs agricoles payent les soins de santé, la
scolarité des enfants, les impôts et taxes, les obligations sociales etc. Ils ont aussi besoin de l’eau potable, des bonnes infrastructures socio-économiques, de la justice, de la bonne
gouvernance et autre pour leur bien-être total.
C’est dans ce cadre que SAK n’hésite pas d’intervenir dans d’autres domaines pour
servir ces petits exploitants agricoles.
Contrat de collaboration avec AAP ( Agence d’achat des performances)
Pour répondre aux besoins de sécurité sanitaire, depuis Décembre 2022, nous avons
signé avec AAP un contrat d’organisation des enquêtes communautaires dans la zone de
santé d’Idjwi. Il rentre dans le cadre de mise en œuvre du projet multifonctionnel de
Nutrition et santé avec le financement de la Banque mondiale via l’UG PDSS et piloté par
l’AAP du Sud-Kivu dans 13 zones de santé de la province du Sud-Kivu.